En trois ans, Mancini a hissé les «Azzurri» à un niveau inattendu, certainement au-delà de tout espoir. De cet espoir qu’il a rendu aux tifosis écœurés et déprimés après la Coupe du monde de 2018 manquée. De cet espoir en l’avenir que Mancini a fraîchement couché sur une prolongation de contrat jusqu’en 2026… De cet espoir proche que Mancini attise en évoquant la finale de Wembley du 11 juillet. En souhaitant à Raspadori (Sassuolo, 21), le 35e débutant de son ère, d’«imiter Paolo Rossi.» Orienté sur le jeu et la technique, cet Euro s’assimile à un test de résistance pour son projet.